Toujours pas de contenus adaptés pour les appareils UHD/4K

Toujours pas de contenus adaptés pour les appareils UHD/4K

L’UHD/4K est arrivé sur les téléviseurs et vidéoprojecteurs, mais les contenus adaptés se font toujours attendre sur le marché. Pour le moment, on doit se contenter de sources Full HD mises à l’échelle.

Les fabricants d’équipements en avance

Qu’est-ce que l’UHD/4K ? Il s’agit du nouveau format vidéo en ultra haute définition, le « format cinéma », qui multiplie par quatre la définition du Full HD. De 1920 x 1080 pixels, celle-ci passe à 4096 x 2160 pixels.

Le scénario de 2010 concernant la 3D est en train de se reproduire pour l’UHD/4K. Les postes de télévision de seconde génération, les caméras et vidéoprojecteurs sont commercialisés depuis un an, avec des images très fidèles et contrastées, proches de la perfection, mais les supports physiques font défaut.

En effet, l’offre se limite à une poignée de disques durs multimédias livrés avec des contenus en UHD, mais en quantité limitée, et la plupart sont des documentaires. Sur la Toile, des plateformes telles que Netflix et YouTube mettent aussi des programmes à disposition, mais le poids des fichiers et le débit de connexion des utilisateurs en ralentissent l’essor.

À défaut de permettre aux heureux possesseurs d’appareils UHD de profiter pleinement de toutes les possibilités qu’ils offrent, les constructeurs s’efforcent de compenser en insistant sur la puissance de leurs technologies embarquées de traitement d’image, qui rapprochent la qualité des vidéos Full HD de celles en UHD.

Un upscale efficace FHD vers UHD sur les meilleurs téléviseurs

Il est vrai que le convertisseur vidéo a moins d’efforts à produire pour effectuer la mise à l’échelle du Full HD à l’UHD. En effet, en doublant le nombre de pixels en horizontal et en vertical, le rapport obtenu n’est que de quatre. En comparaison, il faut par exemple un rapport de six entre le 480p et le 1080p !

L’opération n’entraîne par ailleurs aucune dégradation de l’image au cours de l’opération à une distance de visionnage normale. Toutefois, si on regarde de très près, on distingue beaucoup mieux la différence de finesse de la matrice de points, celle du Full HD n’étant que de 2 millions de pixels, contre 8 millions en UHD. Sans la légère bordure grise qui borde les pixels sur le modèle Full HD, l’écran UHD bénéfice d’une blancheur de carte optimale et accentue les contrastes.

Il faut cependant noter que ces tests ont été effectués avec des téléviseurs haut de gamme, qui font intervenir plusieurs processus lors de la conversion : analyse de l’image, suppression du bruit, upscale et peaufinage avant affichage. Il n’est pas certain que tous les équipements offrent le même niveau de performance

Et qu’en est-il des vidéos « 4K » capturées avec un smartphone qui supportent le format, comme le Galaxy Note 3 ? Des mises à l’échelle, réalisées depuis plusieurs sources, respectivement en 480p, 720p et 1080p, et affichées sur des téléviseurs UHD, n’ont pas donné les résultats attendus. En dépit de la puissance des processeurs et des technologies de traitement d’images, le convertisseur vidéo n’a pas été en mesure de délivrer une image précise.

Jeff

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